Vous expliquer peut-être que le silence qu'ont connues ces pages est le fruit de bien des souffrances. Et surtout de celle d'avoir perdu les mots qui s'enchaînent, qui viennent comme par magie s'inscrire sur la page, dévoiler des envies, des fantasmes et des réalités.
Pourtant, tout est encore là, incandescent au fond de moi, en moi, sur moi. Les mots brûlent dans mon corps, sous ma peau et au bout de mes doigts. Avec l'envie de resurgir et de redire encore la douceur, la tendresse, la violence et la peur parfois.
Envie de vous faire partager à nouveau mes questionnements, mes errances, mes folies et de vous lire pour me dire que vous êtes restés fidèles, peut-être.
Sur cette lumière d'un nouveau jour ou d'un soir naissant, j'appelle avec ardeur l'odeur des phrases et la couleur des mots