Parce que l'envie d'écrire vous prend, jusqu'à la rage parfois. Et parce qu'un jour se fait ressentir l'envie d'un écho...

jeudi 31 mars 2011

01 avril 2011. 01h23


Toute à leur conversation, elle ne s’était pas aperçue qu’ils s’étaient approchés d’un grand domaine clos par une très haute porte en bois sculpté. Il s’avance lentement vers le portail et appuie sur un interphone.
Une voix à l’autre bout lui demanda le mot de passe :

- Venise, annonça-t-il

Qu’est-ce que c’était encore que cette histoire ? Ce mot magique permit pourtant l’ouverture des deux gigantesques battants qui masquaient la demeure et elle fut saisie par la beauté des lieux.
S’ouvrait devant elle un véritable palais des mille et une nuits. Il n’est pas aussi surpris qu’elle car il avait déjà aperçu quelques photos de la résidence lorsqu’il avait feuilleté la brochure qui lui avait permis de faire son choix. Il faut cependant reconnaître que la mise en valeur des lieux lui donne un réel côté féerique.

Ils suivent une allée de cailloux blancs, bordée de torches enflammées qui assurent un aspect chaleureux. Le chemin s’ouvre sur une bâtisse de deux étages, mélange d’Hacienda et de mas provençal.
Le rez-de-chaussée est entouré de grandes baies vitrées derrière lesquelles brillent multitudes de bougies. Dans un réflexe, elle a posé une main sur la sienne et n’arrive pas à s’exprimer. A peine les portes s’étaient elles ouvertes, qu’elle était tombée sous le charme.

Il conduit la voiture vers le perron et un voiturier vient leur ouvrir la portière, tandis qu’une autre personne se charge des bagages. Elle se sent en léger décalage, comme propulsée dans un univers qui n’est pas le sien. Mais il la prend par la main, l’entraînant vers le hall d’entrée où sa gêne s’évanouit rapidement. Une fois de plus, elle est subjuguée par la beauté des lieux. Tout en finesse et en harmonie, le hall d’accueil est meublé de bois clair et il ouvre sur un patio au-milieu duquel trône une magnifique fontaine. De forme étoilée, elle est recouverte de carreaux dont la mosaïque de tons bruns-orangés renforce la convivialité du lieu. En son centre s’érige une magnifique statue représentant deux femmes enlacées d’une extrême sensualité.

Ils se dirigent vers la réception afin de se présenter. Un jeune homme enregistre leur arrivée et leur indique qu’ils vont être pris en charge par un certain César.
Elle voit s’avancer vers eux un magnifique mâle à la peau d’ébène qui les accueille avec un large sourire.

  - Bienvenue au Château des Blandices. Nous espérons que vous passerez un agréable week-end en notre compagnie. Je vais vous guider vers votre chambre, si vous voulez bien me suivre…

Il les précède vers les escaliers qui montent aux étages et elle en profite pour le détailler avec un intérêt certain qui n’échappe pas à son compagnon qui connaît son attirance pour ces beaux éphèbes foncés.
Il présente effectivement de nombreux avantages physiques. Mesurant 1 bon mètre 80, il possède un sourire charmeur révélant une dentition parfaite et elle devine sous les vêtements des fesses rebondies et des muscles bien dessinés.

Ils arrivent à la chambre, César leur ouvre la porte, dévoilant un intérieur cosy. Se tournant vers elle, il lui tend les clés et dit :

  - Voici les clés de la volupté. Faites-en bon usage. Elles ouvrent pratiquement toutes les portes de cette propriété, hormis celles des chambres, qui restent privées, à moins que vous ne soyez invités à y entrer par les occupants des lieux.
Je serai le seul à m’occuper de vous durant ces deux jours. Je vous serai entièrement dévoué. Vous pourrez me demander ce que vous voulez.
Et, plantant son regard dans celui de la jeune femme, il ajoute :

  - Absolument tout ce que vous désirez, ce qui provoqua chez elle un brusque rosissement des joues.

Puis, à l’attention de l’homme :

  - Monsieur, n’oubliez pas que Freya vous attendra tous les deux vers 23h pour le bal masqué. J’ai fait déposer les paquets que vous destinez à Madame dans le cabinet de toilette.
Reposez-vous un peu, détendez-vous. Je vais vous faire monter un en-cas. Et n’oubliez pas, je suis là pour répondre à vos moindres désirs.

Il sortit en leur offrant à nouveau son plus joli sourire.

mercredi 30 mars 2011

30 mars 2011. 12h23

[...] L'étreinte qui s'en est suivie les a menés vers un plaisir divin, puis ils ont repris la route. Les tensions totalement apaisées, elle s'est assoupie sur son siège et s'est laissé emporter par un sommeil réparateur et sans rêve.


L'humidité et la douceur des lèvres qu'elle sent sur sa joue et dans son cou la ramènent à la réalité. Elle ouvre les yeux et constate qu'ils ont été libérés de leur cache. Elle regarde autour d'elle mais ne distingue que des formes imprécises dans la nuit.

  - Où sommes-nous ?
  - On est presque arrivés, je voulais que tu puisses profiter pleinement de la vue lorsque nous y serons.
  - J'ai dormi longtemps ?

  - Non, pas tant que ça, mais ton rêve devait être bien doux car tu as poussé quelques petits soupirs de satisfaction.
  - Ah ? Je ne me souviens absolument de rien. Je pensais surtout que ce que nous avons vécu depuis quelques heures était un rêve !
  - Non, ma chérie, c'est bien la réalité. Tu as bien été actrice de toutes les scènes qui se sont jouées jusqu'à maintenant. Mais tout cela n'était qu'un début...
  - Et tu ne veux toujours pas me dire où nous allons ?
  - Patience, le suspens est presque terminé et tu vas pouvoir avoir une réponse à une partie de tes interrogations. 
  - Une partie, seulement ?
  - Oui, car la nuit risque d'être longue. J'espère que ta petite sieste a été réparatrice et que tu es prête à vivre le plein d'émotions...
  - Rhhhoooo, arrête ! Tu as beaucoup trop éveillé ma curiosité, c'est in-sup-por-table ! [...]

  

30 mars 2011. 01h53

[...] Elle prend cela pour un encouragement et commence à le caresser doucement, promenant d'abord ses mains sur son torse. Décidément, le fait d'être privée de la vue lui procure d'étranges sensations. Elle navigue sur ce corps qu'elle a l'impression de redécouvrir, étant obligée de retranscrire les images que ses doigts impriment. Elle fait appel à sa mémoire visuelle pour restituer chaque particularité de la peau de son amant et cela l'émoustille un peu plus. En même temps, elle voudrait pouvoir plonger son regard dans le sien pour s'assurer que ses caresses lui font de l'effet. Mais en se concentrant un tout petit peu, elle peut sentir qu'il se relâche et se détend, tout en se maîtrisant, preuve s'il en fallait une, que ses gestes ont une portée bénéfique.
Elle laisse glisser les doigts de sa main droite sur sa cuisse, tandis que de la main gauche, elle détache la ceinture de sécurité qui ne lui offre pas la liberté de mouvement dont elle a besoin.
  - Ce que tu fais là, ma Chérie, est dangereux...
  - De quoi parles-tu ? Mais occupe-toi plutôt de la route, ce serait dommage qu'une erreur d'attention me prive du cadeau que tu m'as préparé.
  - Tu es une véritable succube
  - Chuttt ! Concentre-toi...

Elle défait un à un les boutons du pantalon et passe sa main dans l'espace qu'elle vient de libérer. Tendrement, elle entreprend de faire gonfler un peu plus le membre emprisonné dans sa gangue de coton. Elle profite un moment de la douceur du tissu mais ne tarde pas à délivrer l'objet du délit. Elle s'agenouille sur le sol, pose un baiser sur son nombril puis sa langue s'échappe vers la tige dressée à l'extrême. 
Il pousse un léger grognement de contentement au moment où elle l'aspire. Elle fait aller et venir sa langue sur un rythme plus ou moins soutenu. Elle joint sa main à la danse sensuelle de sa bouche sur son sexe et exerce une légère pression qui a pour effet de le faire bander encore un peu plus. Elle caresse de ses lèvres, de ses joues, la peau fine au goût d'amande, s'en délecte, s'en pourlèche et lorsqu'elle le sent au bord de la jouissance, l'abandonne. 
  - Tu ne vas pas me laisser comme ça ?
  - Mon Amour, pousser le vice un peu plus loin pourrait mettre notre vie en péril et je n'y tiens vraiment pas, objecte-t-elle d'un air fripon.

Un silence en guise de réponse. Elle pense l'avoir offensé mais sent la voiture qui ralentit. Elle comprend qu'il ne souhaite pas en rester là et qu'il a trouvé un endroit à l'écart de la route afin de lui permettre de circonscrire l'incendie qu'elle a allumé.
Il arrête en effet la voiture et se saisit de sa main qu'il pose sur son pénis pour qu'elle constate que le feu est toujours embrasé.
  - Alors, que vas-tu faire maintenant ? l'interroge-t-il
  - Je pense que je vais réaliser un de mes fantasmes et que nous allons faire l'amour sur le capot de la voiture. Mais si tu en as autant envie que moi, il va falloir que tu viennes me chercher pour me guider, car je te rappelle que j'ai la vision légèrement obstruée.
Il sort du véhicule et vient l'aider à se diriger vers l'avant. Il l'allonge délicatement sur la carrosserie encore chaude puis lance une attaque en règle de son corps tendu. Il sort les seins de l'étoffe qui les retenait et suce les mamelons avec gourmandise, les croque légèrement. Elle se laisse emporter par la torpeur, lui cédant le commandement de la bataille qui va se jouer et dont tous deux sortiront vainqueurs. [...]

mardi 29 mars 2011

29 mars 2011. 01h00

[...] Les doigts glissent le long du bas, remontent le vêtement. Elle descend discrètement et écarte un peu plus les cuisses afin de laisser le champ libre à la main qui s'aventure. Il cajole les jambes lentement, très lentement (trop ?), remonte un peu plus le tailleur qui ne cache déjà plus grand-chose. Il dévoile le porte-jarretelles de dentelle pourpre qui couvre légèrement un string de même teinte, que l'on croirait ciselé à même sa peau. Il l'effleure délicatement, glisse son index entre la guipure et le pli de l'aine. Elle réprime un frémissement quand il vient lutiner ses grandes lèvres et agacer son clitoris. Il n'a pas eu besoin d'humidifier ses doigts, la sève qui a mouillé l'entrejambe de sa maîtresse a facilité son incursion. Elle commençait à s'échauffer lorsqu'il retire subitement sa main et lui dit d'un air taquin :
 - Il faut que je me concentre sur la route, je ne peux pas me laisser distraire comme ça...
Elle se trouve contrariée, d'autant plus qu'elle cherche la main pour la remettre fermement en place mais que, voilée comme elle l'est, elle ne sait plus dans quel sens diriger ses recherches.
Il a l'air de prendre un malin plaisir à la voir ainsi désemparée et lui dit :
 - Ne t'en fais pas, nous aurons tout le temps de nous rattraper... Et qui sait, ce sera peut-être même toi qui réclamera une trêve...
Son ton badin l'irrite, mais il faut bien avouer que c'est ce qui fait aussi son charme et que c'est une des multiples raisons pour lesquelles elle l'aime tant. La vie avec lui est un éternel terrain de jeu et ils prennent autant de plaisir l'un que l'autre à se taquiner continuellement.
Elle ne veut pas lui laisser gagner trop de terrain et, mutine, elle demande :
 - Ah oui ? Et qu'as-tu bien pu me réserver pour que je puisse en être repue ? Elle s'efforce de mettre dans son interrogation le clin d'œil qu'elle voudrait lui adresser à cet instant.
 - N'essaie pas de m'amadouer, je serai muet comme une carpe !
 - Tu en es vraiment sûr ? Et si je te prends par les sentiments ?
 - C'est-à-dire ?
 - C'est-à-dire si je faisais ça, par exemple... Et elle s'approche de son cou pour y déposer un baiser puis lui mordille tendrement l'oreille.
 - Ou bien ça... et elle pose la main sur la bosse qui s'est formée sous son pantalon.
Il la repousse amoureusement et réplique :
 - Je ne parlerai pas, même sous la torture, si douce soit-elle...
 - Bon, je n'insiste pas... Mais puis-je continuer ce que je venais de commencer, ne serait-ce que pour le plaisir, et dans aucun autre but ?
 - Huuummmm..., est la seule réponse à laquelle elle eût droit [...]

lundi 28 mars 2011

28 mars 2011. 18h46

[...] Elle n'en doute pas, le temps passé à ses côtés est toujours incomparable. Elle est juste déconcertée de son audace et de la surprise. D'habitude, c'est elle qui le prend au dépourvu et l'étonne... Mais là, il faut le reconnaître, il a éveillé chez elle un réel intérêt. Elle se cale confortablement dans le siège et essaye de reprendre ses esprits. Le frisson qui l'a saisie lorsqu'il a attaché le carré de soie sur son visage lui revient en mémoire. Un sentiment d'excitation et de peur mêlées. Mais l'excitation a vite repris le dessus, elle le sent là, à ses côtés et elle sait avec certitude qu'elle peut s'abandonner au jeu qu'il a initié, qu'il lui a probablement réservé des instants qui lui feront oublier leurs séparations et nourriront les jours sans sa présence.

Mais où peut-il bien l'emmener ? Elle ne peut pas l'interroger, elle ne voit rien, il faut donc qu'elle fasse appel à ses autres sens. Elle tente de se concentrer sur autre chose que sur sa petite personne et prend une grande inspiration. Elle sent son parfum qui l'envahit, celui qu'elle aime tant. Il se tourne vers elle :
- Ça va ? Tu te sens bien ?
- Oui, ça va. Et puis, comme tu me l'as dit, il faut que je te fasse confiance...
- Mais ne t'inquiète pas, il ne peut que t'arriver des belles choses. Et puis je resterai à tes côtés, je serai là... toujours...
Elle s'interroge sur la valeur du dernier mot et décide d'arrêter de vouloir toujours tout analyser, de vouloir avoir la maîtrise de tout.
- Oui, je sais. Mais tout ça m'intrigue tellement... J'ai du mal à ne pas te poser de questions.
- Sois tranquille, tu auras une réponse plus tard dans la soirée. Laisse-toi aller. As-tu faim ? Soif ? As-tu envie de quelque chose de particulier ?
Elle voudrait qu'il la serre dans ses bras, qu'il continue de la rassurer, mais elle n'ose pas le lui dire.
- Non, pour le moment ça va, je n'ai besoin de rien. A part de toi.
- Mais tu m'as, je suis là. Et j'aurais du mal à m'échapper, rétorque-t-il dans un sourire. 
- C'est sûr ! Alors tout va bien.


Elle commence à se détendre et se rend compte qu'il a même mis en fond musical, un CD de chansons folks assez envoûtantes et poétiques. Pas son genre, pourtant. Décidément, il n'a rien laissé au hasard et a tout mis en œuvre pour qu'elle soit décontractée. Ne manquerait plus qu'un langoureux massage, se dit-elle d'un air coquin.
Comme s'il avait perçu sa pensée, sa main se pose sur sa cuisse et il commence à la caresser doucement par-dessus le tissu. C'est étrange cette sensation qu'elle ressent, comme si le fait de ne pas pouvoir voir ses mouvements décuplait les émotions. Le bruit de l'étoffe sur ses bas et la douceur du contact sont un vrai délice !
Ils doivent maintenant avoir quitté la région parisienne car le bruit des voitures se fait plus espacé. Il passe sa main sous la jupe, augmentant un peu plus le trouble de sa compagne [...]

28 mars 2011. 01h42

Alors comme ça, Monsieur veut aussi que je lui raconte une histoire... Celle-ci commence donc. Je ne sais pas quand elle s'arrêtera... Installe-toi...

Ils allaient bientôt se retrouver. Les jours passaient, l'heure approchait. Comme chaque fois, elle avait pensé, au moment de la séparation, qu'elle ne tiendrait jamais loin de ses bras, que son corps et sa présence allaient bien trop lui manquer. Comme chaque fois, elle avait tenu, sans trop savoir comment. Le quotidien l'avait emportée, sans vraiment avoir de prise, sans qu'elle en fasse vraiment partie. Les évènements avaient glissés sur elle et la seule chose qu'elle avait en point de mire, c'était le moment où ils allaient se retrouver. Cet instant magique où elle allait enfin renaître et se sentir entière. Ne plus avoir besoin de faire semblant... 
Et voilà que finalement, ce moment tant attendu était au bout de ses doigts. Elle sentait presque la chaleur de son homme tellement la délivrance était proche. Elle sentait cette légère ivresse, celle qui fait doucement tourner la tête, qui s'emparait d'elle. Elle imaginait le baiser long, tendre et brûlant à la fois, annonçant le début d'une joute érotique et sensuelle.
Quelques jours côte-à-côte à se toucher, à discourir, à disserter, à ergoter, à se boire, à se dévorer, à se chercher, à s'enivrer.

Les kilomètres défilent et elle ne s'en rend même plus compte, elle est déjà blottie dans ses bras, déjà entrain de respirer l'odeur de sa peau dont elle va remplir ses poumons. Elle sent pratiquement le nez de son amoureux qui se perd dans ses cheveux et ressent presque la pression de son corps contre le sien. 
Soudain, le téléphone la sort de sa rêverie. Il vient aux nouvelles, s'enquiert du niveau auquel elle se trouve, insiste pour savoir vers quelle heure elle pense être là. Bizarre cette obstination à vouloir à tout prix un horaire d'arrivée... Mais elle n'y accorde pas vraiment d'importance, mettant cela sur le compte de son impatience. Quinze jours qu'ils ne se sont pas vus, il a lui aussi le droit de vouloir vivre au plus vite la fougue des retrouvailles. Elle répond qu'elle pense être là d'ici une vingtaine de minutes.
Elle arrive enfin, sa voiture pénètre dans l'allée et elle l'aperçoit sous le porche qui attend. Elle se gare rapidement, se demandant ce qu'il fait là, à l'entrée. Elle se hâte de sortir ses affaires et de le rejoindre, dévorée par la curiosité. Les voilà enlacés, leurs bouches comme aimantées se sont scellées et ils se dévorent presque. Elle sent sa langue contre son palais, sa langue qui s'enroule autour de la sienne, qui enflamme ses entrailles. Elle voudrait déjà promener ses mains partout sur son corps, elle sent son ventre qui se réveille, ses sens totalement affolés. Son corps qui frémit.
Il la repousse doucement et lui dit : "Tu n'as droit à aucune question, tu te laisses juste guider...". Il se saisit de ses bagages et l'entraîne vers son véhicule. Il l'invite à prendre place tandis qu'il charge sa valise dans le coffre. Elle s'installe, mille et une questions lui brûlent les lèvres mais elle respectera sa demande. Il la rejoint, s'assoit derrière le volant et sort de sa poche un foulard avec lequel il lui bande les yeux. Il passe ses doigts, en une délicate caresse, sur son visage et pose ses lèvres sur son cou. Elle frissonne sous la chaleur de son souffle et il lui murmure : "Fais-moi confiance ma chérie, nous allons vivre de merveilleux moments..." [...]

samedi 26 mars 2011

26 mars 2011. 22h20

Crois-tu, mon Amour, au pouvoir des mots ? Penses-tu qu'ils puissent avoir le même pouvoir érotique que mes caresses sur ta peau ? Peux-tu imaginer que si j'évoquais les douces tortures que je voudrais te faire subir, ton désir pourrait en devenir indécent et ton membre en illustrer l'impudeur ? Serait-il possible que si je t'informais de mon irrépressible envie de prendre ton sexe dans ma bouche, tu puisses en ressentir quelques émois ? Si je te décrivais mes lèvres humidifiant langoureusement ta hampe, que je te parlais de ce désir de te sentir profondément dans ma gorge, de ma langue effectuant de longs mouvements circulaires, faisant voyager ta verge à l'intérieur de ma bouche, tu puisses en être troublé ? Si je te parlais de ma cavité buccale emprisonnant ton pieu tendu mais pas encore assez ferme à mon goût. Si je te détaillais comment je caresserais ton gland de la pulpe de mes lèvres, que je l'enserrerais doucement pour sentir le gonflement. Si je te contais la chaleur, la douceur, l'humidité de mes joues qui t'aspirent ?
Crois-tu, mon Amour, que si je t'évoquais tout cela, tu aurais envie de faire aller et venir ta main sur ton sexe et que tu pourrais rêver d'exploser dans ma bouche ?

26 mars 2011. 01h35

Mon corps loin du tien, en carence.
Viens, partons en voyage, éloignons-nous pour mieux nous rapprocher. Embarque à mes côtés pour une traversée sur l'océan de la sensualité. Ressens l'ivresse de la main qui explore toutes les subtilités des courbes. Respire les effluves du désir qui se dispersent dans l'air. Laisse-toi bercer par le courant de mon souffle qui sillonne, de la cambrure des reins jusqu'à la nuque où mes lèvres se poseront, laisseront une trace. 
Et ta main qui glisse sur ma cuisse, navigue sur mon flanc, pars à l'aventure, achève sa course à l'aube de ma féminité. Tu arrivais pourtant en Terre Promise, mon excitation à son comble nous aurait emportés sur une vague de volupté. Mais déjà tu repars visiter les paysages vallonnés de mon corps. Ta langue goûte les parfums exotiques de mon épiderme. Elle effleure la corolle, pénètre dans mes profondeurs, s'abreuve de mon nectar.

mercredi 23 mars 2011

23 mars 2011. 23h00

J'ai bien peur de n'être jamais capable de trouver les bons mots. Ceux-là se trouvent au fond de moi, ils n'arrivent pas jusqu'à mes doigts. Il faudra que tu plonges dans mon regard, que tu pénètres profondément en moi pour entendre leur murmure.

23 mars 2011. 00h19

Dans tes yeux... je veux me perdre.
Jusqu'à tout oublier.
Dans tes bras... je veux m'abstraire.
Jusqu'à tout réaimer.

lundi 21 mars 2011

21 mars 2011. 00h04

Je réfléchi et je ne sais plus comment c'était avant toi. Je ne sais plus ce que ça voulait dire pour moi autrefois. J'ai oublié. Parce que tu as tout bouleversé, parce que tu as donné un sens à tout ça. Parce que tu donnes une valeur au mot "partage", même si parfois c'est dur, même s'il faut, dans certaines circonstances, que je te rappelle ce qu'il veut dire...
Je me sens enfin entière avec toi, je me sens vraie. Je tiens debout depuis que tu m'as renversée. Et que c'est bon !

vendredi 18 mars 2011

18 mars 2011. 00h43

Je sonnerai à l'interphone, j'entrerai enfin dans cet ascenseur. La pression montera en même temps que la cabine. Je vérifierai mon apparence dans le miroir, essaierai de me persuader de mon pouvoir de séduction. Pressée d'arriver à l'étage, je tenterai de calmer mon impatience. Arrivée sur le palier, je pousserai la porte que tu auras laissée entrouverte, je poserai mes bagages en même temps que le poids de l'attente, de l'angoisse des jours sans toi. Et je refermerai la porte, laissant à l'ivresse de retrouver tes bras toute liberté... 
Je t'embrasse impudiquement, amoureusement, lubriquement. Love <3

jeudi 17 mars 2011

mercredi 16 mars 2011

16 mars 2011. 00h49

Il paraît que tu es à mes côtés puisque tu penses à moi...
J'aimerais pouvoir emplir chaque instant de ma vie avec cette certitude, je voudrais que ce soit suffisant quand le vide de ton absence prend vraiment trop de place, quand il commence à faire trop mal. Ou quand certaines interrogations reviennent me hanter. Je voudrais que cette idée puisse m'emplir la tête, le corps. Mais les certitudes ne remplacent pas la présence, elles ne caressent pas ma peau, ni n'embrassent mon ventre. Même avec toute mon imagination, elles ne murmurent rien à mon oreille.
Besoin de toi.

mardi 15 mars 2011

14 mars 2011. 23h40

Tu sais ce que j'aime ? C'est poser ma tête sur mon poing et te regarder dormir. Tu sais ce que j'aime le plus ? C'est plonger mon regard dans le tien lorsque nous venons de faire l'amour et que plus rien ne compte, que ce moment de quiétude.
Ce soir j'ai envie de poser ma tête sur ton épaule et de me laisser bercer.

lundi 14 mars 2011

14 mars 2011. 08h23

Comme une effluve réminiscente de ton souffle dans mon cou. Je ferme les yeux et j'y croirais... presque...

13 mars 2011. 23h53

Et la petite plume s'est matérialisée. Et ta bouche s'est promenée sur ma peau, l'a effleurée, la pression se faisant un peu plus forte par instant (comme je les ai aimées ces minutes !). Et les draps portent effectivement les stigmates de nos étreintes, ils portent l'odeur de nos échanges, ils sont chargés de ton parfum. Ils portent la promesse d'autres nuits, de nouvelles effusions. Ils exhortent à de nouvelles unions, à ta langue qui lèche mon sexe, suivant un circuit dont toi seul connais les secrets. Tu te complais à me faire languir, tu esquisses quelques aspirations et tu m'abandonnes, le souffle court, pour aller t'attaquer à une autre cible. Tu sais que je suis déjà presque sans défense mais, fourbe, tu amorces une remontée vers les pointes dressées de mes seins que tu mordilles longuement, que tu suces tendrement, que tu pinces intensément. Et tes doigts viennent explorer mes entrailles, trouvent, comme aimantés, le point de non-retour. Et mes légers gémissements se transforment maintenant en complainte jubilatoire. Oh oui, mon Amour, dépossède-moi...

dimanche 13 mars 2011

12 mars 2011. 00h52

La nuit est tombée, sont arrivées avec elle quelques folles envies. Des désirs de ton odeur, vraie, présente, plus seulement en filigrane. Je veux être là, avec toi.
Ressentir ta chaleur, ta main qui effleure mon visage.
Des désirs de te retrouver. Sans te laisser le temps de respirer, m'emparer de ta bouche et t'allonger sur un lit ou t'adosser contre un mur. Te faire l'amour, avec fougue, parce que l'envie est trop violente. Parce que la gourmandise ne peut être contenue. Entamer l'entrée avec empressement et, une fois la faim légèrement assouvie, laisser retomber la pression afin de mieux apprécier les caresses, prendre le temps de savourer...

11 mars 2011. 13h09

Envie de te séduire, de plonger mon regard au fond du tien et de faire monter mon pied le long de ta jambe. Tu me manques.

11 mars 2011. 07h32

Veux-tu bien m'éveiller d'un baiser dans le cou ? Puis d'une caresse le long de la colonne, du bout des doigts ?

vendredi 11 mars 2011

11 mars 2011. 00h19

La petite plume fait beaucoup plus d'effet lorsqu'elle prend vie dans ta bouche que lorsque je la rappelle à ma mémoire.
Je t'embrasse fragilement, amoureusement, grivoisement. Love <3

jeudi 10 mars 2011

10 mars 2011. 00h12

Mon sexe humide est la preuve qu'il n'a pas pu résister à la petite plume virtuelle qui s'est promenée sur mon corps. Mes doigts en portent encore la trace. J'aurais également voulu que ta bouche s'en souvienne...

mercredi 9 mars 2011

09 mars 2011. 22h04

A la manière de Rose, voici (une infime partie de) la liste des choses que je voudrais vivre avec toi :
- danser des heures mon corps collé au tien
- faire l'amour dans un ascenseur
- boire un chocolat chaud plein de mousse
- louer un chalet à la montagne
- te mordre les fesses
- errer dans Paris
- t'embrasser sous une porte cochère
- t'écouter te raconter
-me laisser emporter
- me faire surprendre (souvent)
- partager avec toi des endroits qui ont compté dans ma vie
- partir à la mer
- t'aimer dans un hôtel, dans un jacuzzi, dans mon lit, partout
- te surprendre (toujours)
- que tu ne me quittes pas des yeux, même sans en avoir l'air
- lécher ton gland
- que tu m'offres des fleurs
- te sourire
- embrasser tes couilles
- que tu me dises encore que tu m'aimes
- te bander les yeux
- te cuisiner des petits plats
- aller en Corse
- des surprises (encore)
- te plaquer contre un mur
- que tu me caresses dans un cinéma
- écouter de la musique, ta tête sur mon ventre, mes doigts dans tes cheveux
- faire pointer tes tétons
- du temps avec toi (plein)
- faire les boutiques avec toi, revenir avec plein de paquets
- t'embrasser sur un télésiège
- me noyer dans tes yeux
- faire l'amour dans un champ
- que tu ne veuilles plus te passer de moi
- te dire que je t'aime
- que tu me fasses TA liste.

08 mars 2011. 22h21

Entends-tu le doux bruit de la fermeture éclair qui glisse ? Arrive-t-il jusqu'à tes oreilles ? Et qu'évoque-t-il pour toi, ce délicat crissement ? Est-ce qu'il t'apporte comme moi la promesse d'une étreinte exquise, est-ce que son murmure t'annonce les lèvres qui glissent sur ta nuque, les palpitations du cœur qui s'accélèrent ? Est-ce que tu y décèles l'hésitation, la main qui tremble un peu, impuissante face à l'impatience qui la guette ? Sens-tu cette démangeaison au bout des doigts, qui voudrait te pousser à arracher la glissière mais que tu vas réfréner afin de profiter de l'instant. Ce moment intense et agaçant où tu n'as pas encore dévoilé ce qui se cache sous le vêtement. Celui où tu n'as encore fait qu'essayer de deviner, comme un aveugle, te faisant ta propre image, juste au toucher. Et là, toute proche, la délivrance ! La fermeture a presque atteint la fin de son rail. Le tissu dissimulant les dessous va enfin rendre les armes et révéler ce qu'il renfermait. Cet instant magique de l'œil qui se pare d'un voile de trouble et de convoitise. Cet éclair dans la pupille, ce léger sourire sur les lèvres.
J'ai envie de cet instant et de tous ceux qui suivront.
Je t'embrasse avidement, amoureusement, longuement.

mardi 8 mars 2011

08 mars 2011. 00h04

Envie de toi, d'un corps à corps dans une piscine pleine de bulles. De tes mains qui me massent mêlées aux remous du bain. De tes lèvres dans mon cou, de ta voix qui énumère chaque partie de mon corps que tu voudrais croquer... sucer... lécher... mordre... aimer... Besoin de tes yeux qui me dévorent, de ta voix encore, qui me dit que je suis belle, que tu m'aimes.
Désir d'emboîter mes hanches contre ton corps. Envie que tu me déshabilles. Faim de ta bouche sur mon sexe, de tes doigts qui l'éveillent. Soif de m'offrir à nouveau.

lundi 7 mars 2011

07 mars 2011. 00h45

16h38 : Ça y est, j'ai refermé la porte de notre nid. J'ai laissé planer mes soupirs de plaisir, tes cris de jouissance. J'ai refermé la porte de nos moments d'extrême intensité... Jusqu'à la prochaine fois...
23h10 : J'ai enfilé ton t-shirt, me suis blottie dans tes odeurs. Je fermerai les yeux et retournerai dans notre palais. Je sentirai tes mains royales caresser mon corps nu, offert. Tes lèvres glisseront sur ma peau pour venir se poser sur mon ventre palpitant, s'amuseront à sentir le frissonnement, l'amèneront à s'intensifier un peu plus. Tes doigts sur les aréoles de mes seins électriseront tous mes sens et j'abandonnerai toute retenue, te laissant venir entre mes reins. Ton sexe enfin prendra place dans son écrin. Et ensemble, lentement, nous fredonnerons l'hymne de la volupté.
Déjà, tu me manques. Toujours, tu me manques. Love <3

vendredi 4 mars 2011

04 mars 2011. 00h03

Là, tu sais, où la peau est plus fine, au creux de l'aine. Oui, là où va naître ton désir, juste là, je pose délicatement mes lèvres. Les sens-tu ? Non ? Alors peut-être faut-il que ma langue doucement se faufile... Qu'elle trace un chemin, laissant ta peau se hérisser de quelques frissons... Toujours rien ? Et là, si je remonte embrasser ton nombril, que je pique son contour de mille et un baisers. Ah, je sens une légère réaction, un infime frémissement. Dois-je continuer ? Oui. Huuuummmm... Ma bouche se dirige donc vers tes tétons qu'elle saisit tour à tour, les enfermant dans la pulpe de mes lèvres, pour les éveiller tendrement. Est-ce assez ? Non, pas encore ? Ma langue dessine alors le pourtour et mes dents croquent subrepticement les pointes tendues vers moi...
Mes mains, jusqu'ici bien sages commencent à s'enhardir et longent le mollet, tâtent la cuisse, en apprécient à sa juste valeur le galbe et la douceur, s'attardent pour profiter du moment, puis reprennent leur sentier de découvertes pour dénicher au détour d'une jolie colline, un monument érigé dans toute sa splendeur. Attendant qu'on l'admire, qu'on l'adule, que l'on caresse, et pas seulement du regard, ses courbes. Mes doigts discrets en admirent les contours, les flattent même, afin de profiter pleinement de leur beauté. Aurais-je donc ouï un soupir d'aise ? Le monument se dresse encore plus fièrement pour montrer combien il désire être reconnu et couronné. J'empoigne donc avec délicatesse le membre qui ne demande qu'à s'offrir. Mes lèvres viennent alors se joindre à mes doigts et ma langue lape cette perle liquide qui s'était formée à la base du gland. Je suce avec gourmandise cette proéminence qui s'offre à moi. Et là, ressens-tu le frisson qui te prend dans le bas du dos ? Et paradoxalement, cette chaleur qui monte en toi ? Oui, tu les sens et me demande de continuer ? Mais tout ce que vous voudrez, Monseigneur ! Ce soir je serai votre reine et vous honorerez tel que vous le méritez. Cette nuit, je serai votre Déesse et vous chanterez mes louanges...  

jeudi 3 mars 2011

03 mars 2011. 02h03

Les chrysalides installées dans mon estomac sont en pleine nymphose. L'émergence de la famille de papillons se prépare à nouveau. Je sens, là, au niveau du bas ventre, un léger fourmillement qui se fait plus intense au fur et à mesure que s'évanouissent les heures loin de toi. Je sens la caresse de tes doigts sur mes lèvres, matérialisant leur pourtour, comme pour les faire revenir à la vie. Tes bras autour de moi se rabattent pour que je vienne enterrer au fond de toi toute la douleur de cet éloignement. 
Et cède le cocon, le grand chambardement reprend. Le frémissement de chaque couche de ma peau, le picotement à chaque extrémité, l'éclosion du désir. Mon corps et mon cœur enfin à la fête. Et nos bouches se rejoignent, se délectent, comblent le vide de l'absence. En un instant, tant de sensations ressenties, de sentiments éprouvés. Tout est oublié. A nouveau la promesse de moments exaltés et exaltants.
Je t'embrasse fébrilement, amoureusement, luxurieusement.

02 mars 2011. 15h46

Les heures s'étiolent, me rapprochent de toi, follement. Mon corps, comme une horloge sonnerait l'heure, se tire de sa torpeur.

mercredi 2 mars 2011

02 mars 2011. 02h05

Tardivement, très tardivement un baiser déposé dans ton cou, tendrement parce que les mots ce soir ne viennent pas...  Peut-être tout simplement parce que je te les ai dit.
Encore une fois, je t'embrasse tendrement, amoureusement, amoralement.

mardi 1 mars 2011

1er mars 2011. 03h15

Parce que je t'aime
Parce que même
Si certains moments
Ne seront pas évidents
Parce que je veux les vivre à tes côtés
Parce que ta main dans la mienne je tiendrai

Parce qu'à toutes nos nuits de délices
Je crie haut et fort : "bis !"
Parce qu'à nos soirées de passion
Je sais qu'on peut ajouter des tourbillons
De journées remplies d'instants étoilés
Parce que la chance, il faut la provoquer !


Parce qu'attraper une main tendue
N'a jamais voulu dire bataille perdue
Parce qu'accepter de partager tes sentiments
Ne veux pas dire que tu te rends
Parce qu'aimer n'a jamais été affronter
Parce qu'aimer c'est partager...


Je ne sais qu'ajouter de plus. Combien de fois t'ai-je dit que je ne retirais aucune gloire, aucun orgueil à t'obliger à me dire ce qui ne va pas ? Je continue à le dire et à le clamer haut et fort. Je veux simplement que tu comprennes que je ne peux pas "juste" être ta bulle de décompression. Je ne veux (ne peux) pas que notre histoire se mette sur pause au moment où nos lèvres se scellent lors de nos séparations et qu'elle reprenne au moment où nos lèvres se lient lors de nos retrouvailles.
Je t'embrasse sincèrement, amoureusement, quintuplement.