Parce que l'envie d'écrire vous prend, jusqu'à la rage parfois. Et parce qu'un jour se fait ressentir l'envie d'un écho...

lundi 14 mars 2011

13 mars 2011. 23h53

Et la petite plume s'est matérialisée. Et ta bouche s'est promenée sur ma peau, l'a effleurée, la pression se faisant un peu plus forte par instant (comme je les ai aimées ces minutes !). Et les draps portent effectivement les stigmates de nos étreintes, ils portent l'odeur de nos échanges, ils sont chargés de ton parfum. Ils portent la promesse d'autres nuits, de nouvelles effusions. Ils exhortent à de nouvelles unions, à ta langue qui lèche mon sexe, suivant un circuit dont toi seul connais les secrets. Tu te complais à me faire languir, tu esquisses quelques aspirations et tu m'abandonnes, le souffle court, pour aller t'attaquer à une autre cible. Tu sais que je suis déjà presque sans défense mais, fourbe, tu amorces une remontée vers les pointes dressées de mes seins que tu mordilles longuement, que tu suces tendrement, que tu pinces intensément. Et tes doigts viennent explorer mes entrailles, trouvent, comme aimantés, le point de non-retour. Et mes légers gémissements se transforment maintenant en complainte jubilatoire. Oh oui, mon Amour, dépossède-moi...

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