Là, tu sais, où la peau est plus fine, au creux de l'aine. Oui, là où va naître ton désir, juste là, je pose délicatement mes lèvres. Les sens-tu ? Non ? Alors peut-être faut-il que ma langue doucement se faufile... Qu'elle trace un chemin, laissant ta peau se hérisser de quelques frissons... Toujours rien ? Et là, si je remonte embrasser ton nombril, que je pique son contour de mille et un baisers. Ah, je sens une légère réaction, un infime frémissement. Dois-je continuer ? Oui. Huuuummmm... Ma bouche se dirige donc vers tes tétons qu'elle saisit tour à tour, les enfermant dans la pulpe de mes lèvres, pour les éveiller tendrement. Est-ce assez ? Non, pas encore ? Ma langue dessine alors le pourtour et mes dents croquent subrepticement les pointes tendues vers moi...
Mes mains, jusqu'ici bien sages commencent à s'enhardir et longent le mollet, tâtent la cuisse, en apprécient à sa juste valeur le galbe et la douceur, s'attardent pour profiter du moment, puis reprennent leur sentier de découvertes pour dénicher au détour d'une jolie colline, un monument érigé dans toute sa splendeur. Attendant qu'on l'admire, qu'on l'adule, que l'on caresse, et pas seulement du regard, ses courbes. Mes doigts discrets en admirent les contours, les flattent même, afin de profiter pleinement de leur beauté. Aurais-je donc ouï un soupir d'aise ? Le monument se dresse encore plus fièrement pour montrer combien il désire être reconnu et couronné. J'empoigne donc avec délicatesse le membre qui ne demande qu'à s'offrir. Mes lèvres viennent alors se joindre à mes doigts et ma langue lape cette perle liquide qui s'était formée à la base du gland. Je suce avec gourmandise cette proéminence qui s'offre à moi. Et là, ressens-tu le frisson qui te prend dans le bas du dos ? Et paradoxalement, cette chaleur qui monte en toi ? Oui, tu les sens et me demande de continuer ? Mais tout ce que vous voudrez, Monseigneur ! Ce soir je serai votre reine et vous honorerez tel que vous le méritez. Cette nuit, je serai votre Déesse et vous chanterez mes louanges...
Mon monument se prend à rêver...
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