[...] Les doigts glissent le long du bas, remontent le vêtement. Elle descend discrètement et écarte un peu plus les cuisses afin de laisser le champ libre à la main qui s'aventure. Il cajole les jambes lentement, très lentement (trop ?), remonte un peu plus le tailleur qui ne cache déjà plus grand-chose. Il dévoile le porte-jarretelles de dentelle pourpre qui couvre légèrement un string de même teinte, que l'on croirait ciselé à même sa peau. Il l'effleure délicatement, glisse son index entre la guipure et le pli de l'aine. Elle réprime un frémissement quand il vient lutiner ses grandes lèvres et agacer son clitoris. Il n'a pas eu besoin d'humidifier ses doigts, la sève qui a mouillé l'entrejambe de sa maîtresse a facilité son incursion. Elle commençait à s'échauffer lorsqu'il retire subitement sa main et lui dit d'un air taquin :
- Il faut que je me concentre sur la route, je ne peux pas me laisser distraire comme ça...
Elle se trouve contrariée, d'autant plus qu'elle cherche la main pour la remettre fermement en place mais que, voilée comme elle l'est, elle ne sait plus dans quel sens diriger ses recherches.
Il a l'air de prendre un malin plaisir à la voir ainsi désemparée et lui dit :
- Ne t'en fais pas, nous aurons tout le temps de nous rattraper... Et qui sait, ce sera peut-être même toi qui réclamera une trêve...
Son ton badin l'irrite, mais il faut bien avouer que c'est ce qui fait aussi son charme et que c'est une des multiples raisons pour lesquelles elle l'aime tant. La vie avec lui est un éternel terrain de jeu et ils prennent autant de plaisir l'un que l'autre à se taquiner continuellement.
Elle ne veut pas lui laisser gagner trop de terrain et, mutine, elle demande :
- Ah oui ? Et qu'as-tu bien pu me réserver pour que je puisse en être repue ? Elle s'efforce de mettre dans son interrogation le clin d'œil qu'elle voudrait lui adresser à cet instant.
- N'essaie pas de m'amadouer, je serai muet comme une carpe !
- Tu en es vraiment sûr ? Et si je te prends par les sentiments ?
- C'est-à-dire ?
- C'est-à-dire si je faisais ça, par exemple... Et elle s'approche de son cou pour y déposer un baiser puis lui mordille tendrement l'oreille.
- Ou bien ça... et elle pose la main sur la bosse qui s'est formée sous son pantalon.
Il la repousse amoureusement et réplique :
- Je ne parlerai pas, même sous la torture, si douce soit-elle...
- Bon, je n'insiste pas... Mais puis-je continuer ce que je venais de commencer, ne serait-ce que pour le plaisir, et dans aucun autre but ?
- Huuummmm..., est la seule réponse à laquelle elle eût droit [...]
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