Parce que l'envie d'écrire vous prend, jusqu'à la rage parfois. Et parce qu'un jour se fait ressentir l'envie d'un écho...

lundi 28 mars 2011

28 mars 2011. 18h46

[...] Elle n'en doute pas, le temps passé à ses côtés est toujours incomparable. Elle est juste déconcertée de son audace et de la surprise. D'habitude, c'est elle qui le prend au dépourvu et l'étonne... Mais là, il faut le reconnaître, il a éveillé chez elle un réel intérêt. Elle se cale confortablement dans le siège et essaye de reprendre ses esprits. Le frisson qui l'a saisie lorsqu'il a attaché le carré de soie sur son visage lui revient en mémoire. Un sentiment d'excitation et de peur mêlées. Mais l'excitation a vite repris le dessus, elle le sent là, à ses côtés et elle sait avec certitude qu'elle peut s'abandonner au jeu qu'il a initié, qu'il lui a probablement réservé des instants qui lui feront oublier leurs séparations et nourriront les jours sans sa présence.

Mais où peut-il bien l'emmener ? Elle ne peut pas l'interroger, elle ne voit rien, il faut donc qu'elle fasse appel à ses autres sens. Elle tente de se concentrer sur autre chose que sur sa petite personne et prend une grande inspiration. Elle sent son parfum qui l'envahit, celui qu'elle aime tant. Il se tourne vers elle :
- Ça va ? Tu te sens bien ?
- Oui, ça va. Et puis, comme tu me l'as dit, il faut que je te fasse confiance...
- Mais ne t'inquiète pas, il ne peut que t'arriver des belles choses. Et puis je resterai à tes côtés, je serai là... toujours...
Elle s'interroge sur la valeur du dernier mot et décide d'arrêter de vouloir toujours tout analyser, de vouloir avoir la maîtrise de tout.
- Oui, je sais. Mais tout ça m'intrigue tellement... J'ai du mal à ne pas te poser de questions.
- Sois tranquille, tu auras une réponse plus tard dans la soirée. Laisse-toi aller. As-tu faim ? Soif ? As-tu envie de quelque chose de particulier ?
Elle voudrait qu'il la serre dans ses bras, qu'il continue de la rassurer, mais elle n'ose pas le lui dire.
- Non, pour le moment ça va, je n'ai besoin de rien. A part de toi.
- Mais tu m'as, je suis là. Et j'aurais du mal à m'échapper, rétorque-t-il dans un sourire. 
- C'est sûr ! Alors tout va bien.


Elle commence à se détendre et se rend compte qu'il a même mis en fond musical, un CD de chansons folks assez envoûtantes et poétiques. Pas son genre, pourtant. Décidément, il n'a rien laissé au hasard et a tout mis en œuvre pour qu'elle soit décontractée. Ne manquerait plus qu'un langoureux massage, se dit-elle d'un air coquin.
Comme s'il avait perçu sa pensée, sa main se pose sur sa cuisse et il commence à la caresser doucement par-dessus le tissu. C'est étrange cette sensation qu'elle ressent, comme si le fait de ne pas pouvoir voir ses mouvements décuplait les émotions. Le bruit de l'étoffe sur ses bas et la douceur du contact sont un vrai délice !
Ils doivent maintenant avoir quitté la région parisienne car le bruit des voitures se fait plus espacé. Il passe sa main sous la jupe, augmentant un peu plus le trouble de sa compagne [...]

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