Parce que l'envie d'écrire vous prend, jusqu'à la rage parfois. Et parce qu'un jour se fait ressentir l'envie d'un écho...

vendredi 1 avril 2011

02 avril 2011. 02h40

  - Un bal masqué ? l’interroge-t-elle. Et tu as également prévu des choses pour moi ? Et peut-on savoir quoi ?

  - Que dirais-tu de m’accompagner à la salle de bain ? J’ai bien besoin de récupérer de ce voyage et de me délasser un peu. Et puis, par la même occasion, tu en profiteras pour découvrir ce que je t’ai choisi pour le bal de ce soir.

Il lui adresse un clin d’œil et elle se laisse tenter par la proposition.

A peine entrés dans la pièce, il la saisit par les hanches et la colle contre lui. Elle profite de cette douce étreinte pour se remettre de toutes ses émotions et du trouble qu’elle ressent depuis le moment où ils se sont retrouvés.
Elle s’approche de ses lèvres et lui vole un baiser qu’il lui rend sans se faire prier. Elle plaque un peu plus sa poitrine contre son ventre et leurs langues s’emmêlent. Elle déboutonne lentement sa chemise et abandonne ses lèvres pour promener sa langue sur sa peau qui exhale le désir.

Elle frôle l’épaule, insiste sur le cou sur lequel elle laisse un léger sillon de salive, puis descend vers le torse, contournant rapidement chaque téton pour aiguiser un peu plus son envie. Elle continue son chemin de ronde, passant au ventre qu’elle couvre de baisers légers comme des papillons.

D’une main alerte, elle retire la ceinture du pantalon ainsi que les boutons et le laisse tomber au sol. Elle passe distraitement sa main au niveau de l’élastique des sous-vêtements puis le débarrasse de sa chemise et le fait asseoir sur un magnifique Klismos.
Le dossier de cette chaise grecque étant relativement bas, il peut se laisser aller à un massage bienfaiteur.

Elle lui caresse d’abord doucement la nuque puis y passe superficiellement ses pouces avant d’exercer une pression un peu plus forte. Elle masse légèrement son cou en décrivant de petits cercles afin de détendre ses cervicales. Elle le sent qui se décontracte sous ses doigts et glisse progressivement ses mains sur les clavicules.

Pendant ce temps, il lui effleure tendrement la cheville et remonte le long de la jambe. Les appels de son bas-ventre sont sans équivoque et elle sent monter en elle une envie qu’elle ne peut réfréner.
Elle ôte ses vêtements pour venir lui faire à nouveau face. Le visage au niveau de son sexe, il plonge entre ses jambes et sa langue s’aventure dans son intimité.
Elle ferme les yeux afin de profiter pleinement du moment. Mais elle est surprise par l’image de César qui vient s’installer devant elle. Elle les rouvre précipitamment, honteuse de pouvoir éprouver de l’attirance pour un autre homme que celui qui s’occupe délicieusement d’elle à l’instant même.
La respiration de la jeune femme se fait plus rapide, elle se sent proche de la jouissance, son fantasme ayant avivé son ivresse. Mais elle refuse de se laisser emporter si vite. Elle écarte gentiment la bouche qui l’excite tant et attire son amant sous la douche, où ils reprennent de plus belle la valse de leurs caresses.

Il la dévore du regard, fou de désir pour cette femme qui ne lui a pas encore dévoilé toutes ses subtilités. Il sait que ce week-end sera le déclencheur de quelque chose qu’il ne maîtrisera bientôt plus.

Et cette idée le grise et l’effraie à la fois.

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