Vois-tu mon Amour, ces larmes qui coulent entre mes cuisses ? Elles disent la tristesse de ne pas te sentir entre elles. Elles évoquent le supplice de ne pas avoir tes doigts fouillant au plus profond de moi.
Vois-tu mon Amour, ce début d'éclat qui brille au fond de mes yeux ? Il anticipe les retrouvailles de nos chairs. Il suggère l'indécence de notre abandon.
Vois-tu mon Ange, ce tremblement de mes mains ? Il raconte l'impatience de toucher ton corps à nouveau. Il parle du désir qui ravage mes entrailles.
Vois-tu mon Ange, ce cri qui se perd dans ma gorge ? Il attend de pouvoir jaillir pour manifester son plaisir. Il se tait pour exploser aux premiers signes de la jouissance.
Elles coulent chaudes et salées et silencieuses.
RépondreSupprimerIl reste coincé dans la gorge.
Donne-lui encore espoir.