J'aurais aimé goûter la saveur de sa peau. Glisser mes lèvres partout sur son corps, explorer le moindre recoin de ma langue aventureuse. J'aurais aimé l'amener à me supplier de devenir plus entreprenante. Que, par quelques gémissements, elle m'accompagne vers les endroits qui la feraient chavirer.
Elle venait pourtant de succomber sous les coups de reins tendres et décidés de son compagnon, et moi de pousser mes derniers cris de jouissance, mais je ne pouvais en rester là.
Elle m'avait poussé à rouvrir les yeux pour assister à sa petite mort. Cette vision, et tes va et vient à l'intérieur de moi avaient fait monter une fièvre et une excitation que je n'aurais pu imaginer, décuplant mon orgasme.
Il fallait que je la remercie de ce merveilleux cadeau.
D'un coup d’œil, je te demandais la permission d'abandonner tes mains pour la rejoindre. Me voyant te quitter et m'approcher d'eux, Il me céda sa place dans un sourire. Je le pris comme un accord et salivais d'avance au plaisir que je pourrais lui donner.
Je caressais sa peau du revers de ma main. Son regard croisa le mien et j'y lu la surprise, ainsi qu'une envie que je partageais avec délectation. Je voulais goûter à nouveau à ses baisers. La douceur de sa langue sur la mienne avait laissé en moi un manque que je voulais combler.
Lorsque nos lèvres se touchèrent, j'aurais voulu arrêter le temps, le suspendre et attendre qu'elle l'éveille par ses soupirs d'impatience. Que c'était bon !
Te connaissant, je savais que tu ne perdais pas une miette de ce qui se passait entre nous et que ton bonheur était à son comble. Je pensais furtivement qu'il ne faudrait pas que j'oublie de te remercier pour tous ces délices que nous partageons et que tu me permets de vivre.
Mais très vite, mes pensées revinrent vers Elle, vers l'envie que j'avais de la mettre en émoi. Je quittais ses lèvres à regret et embrassais ses seins qui me narguaient depuis bien trop longtemps ! J'esquissais le contour des mamelons, m'emparais d'un téton, le mordillais, le léchais, l'embrassais tour à tour. Puis je descendis vers son ventre, ses hanches, ses cuisses qu'elle écarta un peu plus, instinctivement.
Tu sais combien j'aime faire durer le plaisir, je glissais donc ma langue le long de sa cuisse dorée. Le supplice que je lui infligeais m'était tout aussi difficile, mais je prenais un véritable plaisir à découvrir ainsi son corps, à sentir les frissons qui le parcouraient.
J'effleurais tendrement sa cheville et remontais en chemin inverse sur l'autre côté, pour nous offrir enfin à toutes deux ce que nous attendions tant.
Je posais alors ma langue brûlante sur sa vulve et entrepris de la lécher avec délicatesse pour ne pas rater une once de ce qui pourrait la faire succomber. Tantôt aspirant, tantôt léchant, je tentais d'approcher mes doigts et de caresser son abricot humide. Un soupir, à la limite du râle, m'invita à me glisser dans son intimité. J'y mis donc un doigt tandis que mon pouce agaçait le bouton gorgé de sang qui palpita sous mes caresses.
J'aimais cette sensation de la sentir s'abandonner. J’accélérais donc les va et vient de ma main et sentis son bassin se soulever et la vague de la jouissance l'emporter.
Oh que je ne regrette pas d'avoir attendu aujourd'hui... d'avoir laisser l'instant propice arriver pour me délecter de ces mots exquis.
RépondreSupprimerJe te lis et relis... et je soupire.
Devant moi le mouvement des corps qui ondulent et se rendent, tandis que derrière mes lèvres à peine écloses... un mot, que dis-je un voeu... un souhait... une supplique
"Encore" !
Demande Eff, réclame, supplie ! Devant tant de désir, je serais prêt à me plier à toutes tes envies ;)
RépondreSupprimerPrêtE, je serais prête ;)
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