Parce que l'envie d'écrire vous prend, jusqu'à la rage parfois. Et parce qu'un jour se fait ressentir l'envie d'un écho...
vendredi 7 janvier 2011
7 janvier 2011. 00h46
Pierre Corneille disait : "et le désir s'accroît quand l'effet se recule". Comme il avait raison, mon désir pour toi ne fait que gonfler au fur et à mesure que les jours nous éloignent (ou nous rapprochent, selon le point de vue duquel on se place). J'aurais envie chaque soir de te serrer dans mes bras, de goûter la routine des retrouvailles. Mais je sais aussi qu'on mérite mieux que ça, que cette passion qui me dévore se fait plus insistante chaque jour parce qu'elle est nourrie de ton absence. Parce que ce creux béant dans mon estomac me permet d'inventer chacune de nos rencontres. Parce que mes caresses qui se tarissent ne sont en fait qu'une étape de ravitaillement pour mieux te nourrir lorsqu'enfin ta peau retrouve la voie de mes mains. Parce que ma peau qui réclame à corps et à cris tes baisers se voit enfin récompensée lorsque ta bouche l'effleure avant de la dévorer. Peux-tu alors me dire pourquoi certains soirs, ça fait si mal ?
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