Parce que l'envie d'écrire vous prend, jusqu'à la rage parfois. Et parce qu'un jour se fait ressentir l'envie d'un écho...

lundi 18 juillet 2011

17 juillet 2011. 23h55

Parce qu'il y a des auteurs, et notamment un, que j'apprécie par-dessus tout (ou tous), qui font ça beaucoup mieux que moi... Qui trouvent les mots qui disent ce que je n'écrirais pas aussi bien. Alors, il faut que je te les fasse partager.
"Je vous reconnais. Vous étiez [celui] qui dort tout au fond du printemps, sous les feuillages jamais éteints du rêve. Je vous devinais depuis longtemps déjà, dans la fraîcheur d'une promenade, dans le bon air des grands livres ou dans la faiblesse d'un silence. Vous étiez l'espérance des grandes choses. Vous étiez la beauté de chaque jour. Vous étiez la vie même [...]
Vous m'enleviez la sagesse qui est pire que la mort. Vous me donniez la fièvre qui est la vraie santé." Christian BOBIN. Une petite robe de fête. Gallimard 1991

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