J'ai beau essayer, je n'arrive pas à me jouer les scènes à l'avance. Pourtant, je les désire, autant que je te désire toi...
Mais ne me viennent devant les yeux que nos corps irrésistiblement attirés l'un vers l'autre, comme électrisés à chaque fois qu'ils se croisent. Nos bouches s'appelant indisciblement.
J'appelle en vain ces moments à nous, où ne sonnera pas trop tôt la cloche de fin des réjouissances. Où, comme à chaque fois, ce sera à nouveau la première fois. M'imaginer ne rien savoir de toi... te connaître par cœur. Avoir peur. D'avoir oublié. D'être trop impatiente. Découvrir de nouvelles saveurs, pas encore goûtées. Que tu retrouves l'odeur de ma peau.
Je n'entends pas encore cette musique, ce doux refrain des promesses et des heures enchanteresses.
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