Avec un regard de défi, tu m'imposes une lutte sensuelle faite de gestes lents et caressants. Un ballet improvisé sur nos corps enflammés. Une scène au ralenti où tout doit être mesuré. Des yeux qui brillent de désir. Des pupilles qui pétillent de trop se contenir. Une main qui s'approche d'un sein. Le bout des doigts qui effleurent. Une paume qui s'empare avec douceur d'un premier objet de délit. Une bouche qui goûte des lèvres. Des langues qui se cherchent. Un long baiser qui éclot. Deux corps qui se frôlent. Deux sexes qui se frottent l'un à l'autre.
Travelling avant sur les visages tendus. Et la scène s'accélère et les souffles deviennent haletants. Et les suppliques deviennent pressantes. Suce-moi, lèche-moi, empare-toi de moi... Et on ne sait plus d'où viennent les demandes. Qui les émet, qui y répond. Et chacun s'offre totalement à l'autre. Et chacun donne tout à l'autre.
... Et la porte discrètement se referme...
La morte se ferme... et un monde s'ouvre...
RépondreSupprimerooooh ! je voulais dire "la porte" !!
RépondreSupprimerAmbre, peut-être un lapsus dû à la "petite mort" de tout à l'heure ? ;-). Merci de votre fidélité.
RépondreSupprimerEt on ne sais plus si on ne souhaite pas que la porte fut grande ouverte pour laisser entrevoir un moment magnifique...
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