Parce que l'envie d'écrire vous prend, jusqu'à la rage parfois. Et parce qu'un jour se fait ressentir l'envie d'un écho...

mardi 15 février 2011

14 février 2011. 22h11

20h04 : L'attente... Viendras-tu ou pas ? Je suis là sur ce canapé, prise entre l'angoisse et l'excitation. Chaque bruit de l'ascenseur fait bondir mon cœur dans ma poitrine - et ce, à peu près toutes les 15 secondes -. Je suis là, comme une adolescente qui attendrait son premier flirt. Je ne sais plus quoi penser, tout s'embrouille dans mon esprit. Mille et une questions se bousculent. Est-ce que j'aurais dû, est-ce que tu as pris la chose au sérieux ? Je me déteste de douter de la sorte, je t'en veux de ne pas avoir donné signe de vie. 
J'ai tout prévu pourtant, un menu qui te plaira, une guêpière et un string en dentelles rouge qui sont sensés te rendre fou, cachés sous un strict tailleur noir qui me met en valeur. Je me suis sentie belle et désirable ce matin lorsque je m'apprêtais. Et le doute qui s'immisce, là, dans chaque pore de ma peau, m'empêche de respirer librement.
Les premières heures d'attente étaient un délice, elles commencent maintenant à devenir un supplice. J'essaie d'occuper mon temps en imaginant le moment où tu passeras le seuil de la porte et où ton sourire fera s'évanouir tous mes doutes.

20h37 : Je n'arrive plus à y croire. Et je suis là, j'ai tout fait pour rien. Je me sens totalement ridicule. Et je m'en veux d'y avoir cru, et je t'en veux de ne pas y avoir cru.

21h20 : Je sais que tu n'arriveras plus, pourtant je ne peux m'empêcher d'espérer. Un appel au-moins. Je fais quoi ? Je remballe tout et je rentre ? Je refoule mes larmes et je reprends ma voiture pour faire le chemin en sens inverse ? Et si tu arrivais quand même ?

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