C'est bizarre les choses de la vie. Me voilà plongée dans un roman et chaque phrase fait écho en moi, résonne plus ou moins fort, un peu comme celles-ci :
"Sans tes mains posées sur moi, je suis désert. Je me souviens, et soudain ce sont mes doigts qui ont de la mémoire. Il me semble qu'à jamais j'emmêlerai mes doigts dans tes cheveux, caresserai ta nuque de bas en haut, empoignerai la peau douce et blanche de ta taille que je déroberai sous ton tee-shirt. [...] Je me suspends à toi, me fonds en toi, niche ma tête dans le creux de ton épaule, tu m'enlaces, m'enserres entre tes bras épais et forts, m'englobes et m'emportes. Avec vingt centimètres de moins que toi, je suis ce territoire occupé, conquis, pris contre ton immensité. Tes mains, larges, carrées, enferment les miennes, petites. Ton regard bienveillant, juste, doux, accroche le mien, fragile et acquis. Tu me dévores, me lèches, me mords, m'avales. Je suis à toi." David Lelait Poussière d'homme
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