Parce que l'envie d'écrire vous prend, jusqu'à la rage parfois. Et parce qu'un jour se fait ressentir l'envie d'un écho...

mardi 8 février 2011

8 février 2011. 02h21

Une rue parisienne, nos pas foulant le sol, mes talons résonnent contre les murs des immeubles qui nous entourent. Une errance nocturne au gré de mon envie. Des odeurs diverses d'épices, des plats qui mijotent, cuisent de part et d'autres. Ma main qui se perd dans la tienne, ma tête qui vient se loger au creux de toi. Et voilà que chemin faisant, profitant de la présence l'un de l'autre, nous croisons une artère un peu plus sombre. Une porte cochère me fait de l'œil. Je t'y entraîne, te plaque contre le mur et laisse enfin éclater le désir qui m'envahit depuis quelques temps. Mes lèvres se collent à ta bouche et ma langue cherche la tienne, ma respiration se fait plus intense tandis que mes mains filent vers ton entrejambes pour saisir ton membre qui, dèjà, durci sous mes doigts. Je caresse à travers le tissu ton sexe que tout mon être réclame, de tendres va-et-vient s'enhardissent et se font plus rapides. Je sors enfin ta verge de son fourreau, la libère pour l'emprisonner à nouveau... entre mes lèvres.
J'embrasse, je suce, je lèche avec un appétit presque insatiable. J'aime cette sensation de ton corps à moi abandonné, de cette ligne imaginaire sur laquelle nous nous tenons et de laquelle, à tout moment, on risque de tomber. J'aime tes soupirs de plaisir, mon prénom que tu appelles pour mieux me supplier de ne pas arrêter. J'ai envie de t'amener ainsi à la jouissance, mais mon ventre te réclame, trop fort, trop intensément. Tu soulèves ma jupe et pose ta bouche sur mon sexe dont tu aspires la sève déjà présente. Ta langue fouille mon intérieur, tes doigts valsent en moi, atteignent rapidement le point d'apogée, m'obligeant à retenir un cri de plaisir. Tu me saisis par les hanches, me porte à ta hauteur et entres en moi d'un coup de reins. Ta bite et toi, profondément ancrés en moi, essayez de retrouver votre calme. Pour mieux me posséder à nouveau. Mon cul bat contre le mur tandis que tu me pénètres et que tu me fais vivre un moment de sensualité intense. Ton rythme s'accélère et je sens que tu vas venir. J'accorde alors mon plaisir sur le tien et nous jouissons en complète communion.

3 commentaires:

  1. Un moment de sensualité intense... en effet. Quelle lecture, on en a le souffle coupé !

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  2. Ce petit texte est une vraie tornade ! Aussi tétanique que ce moment de pulsion sauvage qui l'inspire...

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  3. @ Ambre : heureuse que ce moment de désir incontrôlé vous ai plu.
    @ l'Eronaute : J'espère juste que cette pulsion n'aurait pas tétanisé l'homme qui est à l'origine et le destinataire de tous mes fantasmes ;-)

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